Jours-Etranges

Non, Je n'suis pas un Ange.

Dimanche 10 janvier 2010 à 12:08

Comme un besoin d'écrire, cracher toutes ces choses qu'on ne peut dire. A qui de toute façon ? Pourquoi est-ce que les gens seraient interessés par tout çà ? Il y a tellement de choses qui nous font mal chaque jour, comme un pincement au coeur. Le pire, c'est que tout çà n'est que psychologique.

On a rien de mieux à faire que de s'éparpiller, se quitter, au lieu d'essayer de tout recommencer, c'est tellement plus simple. Mais merde, je n'peux pas fonctionner comme çà. Oublier tout ce que l'on a vécu, les bons moments comme les pires, c'est impossible. J'envoie au diable nos adieux.

Je n'sais même pas pourquoi j'écris à ce moment même, pour rien, j'ai totalement laché ce blog, par manque de temps, par manque de talent, pour garder toutes ces choses pour moi. Je n'ai plus besoin de défouloir, c'est tellement mieux d'enmagasiner, c'est si bon de souffrir.

Parfois, j'aimerai juste être
différente.

Dimanche 1er novembre 2009 à 15:05

J'ai plus vraiment le temps de passer ici depuis que j'ai commencé mes études d'infirmière. Mais c'est plutôt positif, je passe moins de temps à me plaindre entre autre.

Autant dire que je me plais vraiment là dedans et que j'espère passer cette première année haut la main. J'y ai rencontré des filles géniales aussi timbrées que moi, et c'est que du bonheur !
En ce moment je suis en stage chez les handicapés, et j'adore. Faire des choses si petites, si futiles qui pour eux paraissent extraordinaires. C'est indescriptible. Quand je lis leur histoire de vie, je m'en veux de me plaindre sans cesse sur les futilités de la vie. Ils sont tellement gentils avec moi que je me demande parfois si je le mérite, mais ils mettent un peu de chaleur dans mon coeur, et rien que ça c'est énorme pour moi.

La roue tourne. Je m'y raccroche, me permet d'espèrer. Je n'ai qu'une envie, le voir, encore et encore. I've got so much love, for you Darling. And it's true, you're the only one.
J'ai pas grand chose à dire, et j'ai pas la manière d'écrire, donc je ne m'éterniserai pas ici. Je profite juste de la vie, que je vois d'un nouvel oeil depuis.

Enjoy.

Jeudi 27 août 2009 à 19:44

Dans la vie, je me pose trop de questions c'est un fait. Trop de choses que je regrette. Est-ce que les choses auraient été différentes si je n'avais pas agi comme je l'ai fait ? Il parait qu'on apprend et avance de ses echecs, j'ai l'impression que moi ça me bloque, tout ça me bloque dans mon passé. Au final, je ne sais pas aller de l'avant. C'est pas compliqué pourtant, il suffirait d'oublier, mais non j'ai choisis les regrets pour ne pas changer.

Mes amis me manquent, j'ai l'impression de ne jamais les voir, les nouvelles se font rares. Je reviens de colo où j'y ai rencontré des gens extraordinaire, certains comme moi qui en apparence sont des gens qui ne s'prennent pas la tête, mais dans le fond, ne se posent ils pas les même questions ? Rien n'est moins sur. Ils me manquent aussi. C'est bête, je donnerai n'importe quoi pour un énième sourire, un fou rire pour rien et un délire bien bidon comme j'en avais l'habitude avant. Bah ouais, quitte à paraitre bête autant aller au bout des choses.

Tout çà me manque, esquisser un sourire, toucher du bout des doigts. Et bizarrement cet après midi je me faisais la reflexion plaignant les gens qui n'était pas capable de donner un sourire à n'importe qui comme çà sans raison, mais je suis peut-être pareille finalement. Enfin je sais plus. Pourtant ce matin je savais, j'avais la ferme intention de prendre les choses en main mais les bonnes résolutions ne tiennent jamais. Et c'est bien dommage !

Je déteste avoir ce genre de discours, telle une ado pré-pubère au bord du gouffre et qui en plus ne veut rien dire pour certains, d'autres penseront comprendre, et d'autres ne liront même pas. Après tout, on s'en fout les uns des autres visiblement. Merde, je pensais me soucier des autres, mais en fait c'est eux qui n'ont pas besoin de moi. On ne peut pas être utile partout. En général je vais bien, et je laisse paraitre ce qui me plait. J'ai hâte de me retrouver, d'être moi-même et courir après le bonheur. Glisser nos mains l'une dans l'autre, s'éteindre sans fin. A bouffer notre amour.

Bref, qu'est ce que ça peut bien foutre aux gens les déboires d'une gamine de 20 ans. On se le demande. Fuck off.

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"A se dire que la vie, oui, n'était qu'une putain."

Vendredi 19 juin 2009 à 19:38

Je pars demain pour 15 jours de pur folies avec mes acolytes. J'ai besoin de vacances, j'ai besoin d'air.
Oublier les soucis, les espérances, les désillusions, toutes ces choses méchantes qu'on a dites sur moi ces dernières années et qui font mal. Tout remonte à la surface, toujours au mauvais moment. J'ai plus d'envies, plus de sourires, tout s'estompe de ce côté là, par pur hasard. Feuilleter ses photos, regarder les sourires devenir soupirs, les instants de bonheurs éphémères et fades. Et j'en ai marre, marre de vivre comme çà, de passer du rire aux larmes d'un jour à l'autre, sans trop savoir pourquoi, de paraître bête et ininteressante. Putain, pourquoi je peux pas être normale comme tout le monde ? J'idéalisais trop la vie, c'est tout. Et c'est tout bête il suffirait d'une seule chose pour redevenir comme avant, une seule que je n'arrive plus à obtenir. J'essaye encore, encore et encore.

J'avais besoin de me défouler, écrire ici et là, et pourtant au combien j'aimerai savoir tenir une plume à proprement parler, c'est tellement plus facile ici, effacer, recommencer, publier, ne pas publier, cacher, dévoiler. Je ne me sens pas vidée.

Ne me demande pas de faire semblant d'aller bien, de t'aimer, de te désirer. Je n'en ai plus la force, plus l'espoir. Je n'demande qu'à oublier tous les sentiments que je peux ressentir.
Let me cry out, howl with pain. Hold me, Suffocate me, Love me.

Mercredi 3 juin 2009 à 12:46

Les vacances sont enfin là. Réellement parlant, si on oublie mes 5 derniers mois de glandage. Le soleil, les copains, tout y est, enfin non, il me manque peut-être quelque chose.
Je passe des journées fabuleuses comme si rien n'avait changé, après ces dernières années d'absence ou presque. Un peu comme si tous ces souvenirs passé mes revenaient en pleine face, parfois les regrets aussi.
J'ai l'impression de ne plus voir mon groupe de Pfffms, enfin "groupe", et pourtant chaque instant passé n'est que partie de rigolade, la plupart du temps.

Mise à part çà, je me fais rare ici, peut-être que je n'ai pas grand chose à dire, que ma vie n'est en fait qu'on ne peut plus monotone. J'abandonne.

Je panique à l'idée d'être de trop. J'ai peur que tu t'en ailles. Je flippe qu'on ne m'aime plus. Je balise de m'aimer un jour. Je n'veux pas finir seule et moche. Je veux qu'on s'inquiète pour moi. Je veux pas voir de la bidoche. Fous moi la paix, ma sale caboche.


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"Julie, j'adore ton visage,
J'adore tes yeux, quand je les regarde,
j'ai l'impression que tu souris tout le temps !"

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