Je sais même pas pourquoi j'en fais un article. J'ai tellement mal. Perdre son chat, ça peut paraitre futile pour certains, mais j'ai perdu plus que çà. Qui restera à m'écouter raconter mes conneries, ma vie, mes amours, mes emmerdes. Qui sera là quand j'aurai besoin d'être calinée. Qui sera toujours partant pour jouer ou m'accompagner pendant ma pause clope. Maintenant que t'es plus là. Tu vois, Ulys, ce matin t'allait pas fort du tout, j'ai pensé qu'en t'emmenant au véto je faisais bien. Mais j'avais tord. J'étais persuadée de te retrouver le soir en pleine forme, et au final je t'ai laissé mourir seul, dans une cage. J'ai honte. J'ai tellement cru que les mots que je te disais avant de te quitter était vrais que j'y ai cru moi même. Je n't'ai même pas dit adieu. Au final, embolie pulmonaire ou maladie du coeur, qu'importe, cette saloperie me laisse inconsolable. Tout ici, ne fait qu'accentuer ton absence.
"Le chat est d'une honnêteté absolue : les être humains cachent, pour une raison ou pour une autre, leurs sentiments. Les chats non."
Il me manque déjà. J'arrive pas à être forte. Je danse avec la mort.