Jours-Etranges

Non, Je n'suis pas un Ange.

Vendredi 15 décembre 2006 à 18:10

Youhou !

J'ai enfin l'intégralité du Concert de Damien au Casino d'Arras le 18 Octobre 2005.  Vous vous en tapez ? Moi, Je revis ce Concert =).

Vu que Jsuis Gentille, Je refile le lien aux interressés (qui connaissent surement le site ^^) : Damien au Casino d'Arras.

Le Speech du P'tit Prince : La !

Merci de n'pas s'approprier mon Image.

Lundi 11 décembre 2006 à 18:54

Il y'a des visages qui marquent. C'est incroyable cette sensation. Un simple regard, rien de plus banal, un bref coup d'oeil et ce visage te reste pendant toute une journée. Il était beau ce Lutin, enfin ce n'était pas un Lutin mais quelque chose de ce genre. Je l'ai aperçu, Je n'avais pas spécialement fait attention à lui, puis Je me suis retournée, Je l'ai regardé, il m'a montré mon chemin qui menait aux loges avec son plus beau sourire rempli d'humour, certes Je le connaissais déjà ce chemin, mais Je l'ai remercié avec le plus grand sourire (c'est instinctif ^^). Il était beau. On devait danser, la tension montait, heureusement que Will était là. On descendait par les coulisses, on était prêts. La danse lente, celle qui demandait le plus de grâce, d'élégance, J'en tremblais de peur. Ca commençait, les yeux étaient rivés sur nous, J'étais ailleurs, Je dansais.

Le cercle s'élargissait, J'étais à ma place, On tourne, On tourne, Je danse face aux coulisses, enfin face à Lui. Je ne l'avais pas remarqué là tapis dans l'ombre assis sur sa chaise en me regardant faire mes mouvements incertains, déstabilisée par sa présence. La danse finissait, j'étais à la fois soulagée et tracassée. On repart, la 2e danse va commencer, On enfile les shorts et les chemises pour Moulin Rouge. Je ne le vois pas. On danse tout simplement, le public adore, Je n'ai jamais vu le public aussi près et aussi admiratif. On sort, on était heureux. Il y a un bis et On se lance une nouvelle fois sur la piste. Fin. Je jette un bref coup d'oeil au balcon, Il est là. Il a quitté son déguisement, Je le vois tel qu'il est, ses cheveux mi-long ondulés avec sa casquette à la gavroche. Il est beau. Je monte les excaliers, il s'écarte me regarde et m'applaudit. Je n'ai su que dire Merci rien de plus, J'aurai aimé lui parler, le connaître, savoir son prénom, Je n'sais pas.

Je ne garde que le seul souvenir de ce visage, son visage, magnifique.
Je n'sais même pas pourquoi Je raconte ça. Surement un blablatage de vie ininteressant que Je n'avais pas écrit depuis longtemps. Je m'en excuse.

Mercredi 22 novembre 2006 à 17:46

Si Je t'écris aujourd'hui, c'est peut-être parce que tous les mots que j'aimerai te dire ne sortent pas. Des mots simples, pas grand chose, Juste pour te dire au combien Je t'aime.

Il ne te reste que quelques semaines, Tu as une tumeur.
Une tumeur maligne dont le nom m'échappe, mais de laquelle on ne réchappe pas.
Mais toi, toi tu ne sais pas tout ça; Nous non plus on ne le savait pas.
Jusqu'au jour où tu as mis les épluchures de légumes dans le tiroir à la place de la poubelle, quand tu ne savais plus les prénoms des uns des autres.
Là, on s'est inquiété.

Alors, on a fait le nécessaire, il fallait qu'on sache. Les prises de sang, les scanners, les médecins, défilaient de plus en plus. Toi qui fumais comme un pompier et buvais ton verre de vin et ta bière une fois par jour, on s'attendait à tout. Un cancer du poumon, de la gorge... mais pas à ça.
Non pas à ça. Cette tumeur, c'est un simple coup de malchance. Très rare, elle ne touche que les gens de Février avant leur 70 ans. Tu es de Février, et tu as 67 ans. Tes 68 ans, tu ne les verras pas venir ni même Noël peut-être.
Alors c'est fini tout ça ? Les journées paisibles avec Mamy ? Les matinées au PMU avec ta brune et tes potes ? Les repas de familles avec toi ? Les après-midis à la pèche ?

Oui, c'est fini. On ne te l'a pas dit, mais je suis sûre que tu le sais, tu sais que quelque chose ne va pas chez toi. Tu sais que tu n'as plus beaucoup de temps. Tu te vois dépérir comme on te voit dépérir. Tes joues sont creuses, tes yeux perdent de leur brillance, ton sourire s'efface. Toi, le grand blond aux yeux bleus magnifiques, le tombeur de ces dames d'après Mamy.
Ta vie ne rime plus à grand-chose, La dame en blouse blanche passe matins et soirs, on vient te voir tous les jours en espérant que cette fois on y arrivera à te dire tout ce que l'on ressent. Mais on repart toujours sans y avoir réussi.
Et toi dans tout ça ? Tu ressens quoi ? Tu ne dois plus comprendre ce que tu fais ici. Peut-être que tu voudrais en finir au plus vite au lieu de subir tout ça, peut-être que tu voudrais profiter de tes derniers instants.
J'aimerai tellement tout te dire, tout t'expliquer. Tu n'cesses de dire à Mamy que tu l'aimes, qu'elle est la plus belle au monde. Et ça nous réchauffe le coeur de t'entendre dire de telles choses et parfois même nous redonne de l'espoir un instant.

J'aime tellement quand tu me prends dans tes bras en me murmurant " Ma petite chérie " au creux de l'oreille; peut-être que bientôt Je ne l'entendrai plus.
J'aimais les histoires que tu me racontais, larme à l'oeil.
Du temps où tu allais chercher le charbon pour ta maman à pieds nus, pour la réchauffer. Du temps où tu travaillais à la mine avec ton casque, ton briquet et ta loupiote. Du temps où tu te battais avec ton frère qui te courrait après, un couteau à la main. Il doit sûrement se rendre compte à quel point il t'aime maintenant.
J'aimais nos batailles au pistolet à eau sur la plage, J'aimais quand tu me jetais toute habillée dans la piscine, J'aimais quand on rigolait à table et que personne ne comprenait pourquoi à part nous.
J'aimais l'été, quand Mamy et toi vous m'emmeniez à la plage, on jouait au "Ah, un creux" que nous seuls pouviont comprendre après avoir bu la tasse.
J'aimais nos leçons de patois, les discours que tu me tenais rien qu'en patois et J'te comprenais toujours, J'aimais t'entendre parler Allemand.
J'ai tellement de souvenirs avec toi, tellement que j'aimerai partager avec toi.

Mais tout ça, c'est fini. Fini. Ca va être dur, dur de ne plus sentir ta chaleur près de nous, mais peut-être que c'est mieux ainsi. Tu seras délivré de toutes souffrances et de battre ton coeur s'arrêtera.
Je ne te promets pas le paradis puisqu'il y a longtemps que Je n'y crois plus, mais Je suis sûre que quoi qu'il y ait après, Tu trouveras toujours meilleur qu'ici.
Et sois en sûr, Jamais notre mémoire ne t'effacera.

Tu vois, Papy, toutes ces choses j'aurais aimé pouvoir te les dire. Je me déteste d'être incapable de t'exprimer toutes ces choses. Tu resteras toujours dans mon coeur.

[Mon texte sera peut-être modifié.]

" La mort est un autre chemin, qu'il nous faut tous emprunter. "

Jeudi 9 novembre 2006 à 19:26

Indochine, Un pur groupe, Un pur concert =).

Lille, le 8 Novembre 2006. Un an qu'on a nos places, Un an qu'on attends avec impatience. 13h30, On arrive au Zénith, une trentaine de personnes déjà sur places. Pour Indo, on pouvait tout subir : L'attente, le froid, les pipis, la famine. 18h30, Les vigiles s'approchent, on sort tous nos places comme des hystériques, sacs ouverts prêts à courir... Non, pas maintenant. Ils n'ouvrent les portes qu'une demi heure plus tard, à peine le temps d'être fouillés, On se précipite vers les entrées. Par chance, on en ouvre une juste devant nous quand on arrive, On passe, On détale jusqu'à la scène, On chope les barrières et on bouge plus. Le coeur battant dans l'attente. Tellement, excités à se demander ce qu'on allait faire si Nicola nous faisait monter sur scène.

1ère Partie : Les Plasticides.
Vraiment pas terrible, toujours le même rythme, La chanson de la Bicyclette imcompréhensible. Bref, Les lumières se rallument.

Après quelques temps avec un peu de musique, on commence à attendre en arrière fond, le son des cliquement de l'horloge, les lumières s'affaissent petits à petits, ça va partir. Auparavant un rideau avait été dréssé, On ne voyait pas la scène. Soudain, un écran apparaît, les cris des Hystériques dont nous faisons partis retentissent, La jeune fille au tambour apparaît, puis 2 et 3 et ainsi de suite, la musique s'accélère, Le rideau tombe, Nicola entâme Dunkerque puis Cérémonia (si ma mémoire est bonne, quoique...), Avec un drap devant où sont toujours projettés des images. A la 2e chanson, Le dras tombe, Nouveaux cris d'Hystériques.
Durant le concert, Je me suis maudite d'avoir loupé cette photo, Nico en face de moi, s'approchant tout près de l'appareil le sourire au lèvres juste pour que je le prenne et là tellement ébahie j'apppuies mal et pas assez, Résultat : RIEN ! 

[Pfiou, On n'peut pas tout raconter comme ça :p.]

L'accoustique était super, malgré qu'on ait pas attrapé les médiateurs (Grrrr ^^). J'avais Oli devant moi, La mêche jusqu'au nez, Je me demandais s'il nous voyait, Il m'avait l'air discret. Le décor de la scène fableux, avec l'herbe, les fleurs géantes et les arbres. Comment, on a fait pour ne pas monter sur scène en étant au 1er rang et au courant des intentions de Nicola ? *Tallula* avec la montée de quelques fans.

Playlist : Ceremonia, Marilyn, June, Adora, Astroboy, Miss Paramount, Gang bang, Pink water 3, 3 nuits par semaine, Crash me, Morphine, J'ai demandé à la lune, Punishment Park, Punker, Salômbo, Tallula, L'aventurier, Steph II, La guerre est finie, la colline des roses, Dunkerque, Cérémonia [...]

Histoire de revivre le tombé de rideau : La !

2h30 de Concert, 2h30 de Pur folie, de Joie, de tout :). Rendez-vous le 13 Mars ^^.

Putaiiiin d'Concert, Merci Merci Indo !

Dimanche 30 avril 2006 à 16:50



"Frères et soeurs,

le soleil se lève et nous voilà encore en cette aurore de 3ème millénaires, spectacteurs de nos échecs, acteurs de nos futurs.
On avait pourtant juré, et de Nüremberg a Sarajevo rien n'a changé, juste la maniere.
Comme si l'humanité elle même s'infligeait sa propre sélection naturelle, comme si le sang nourrissait le progrès et le progrès le sang.
C'est étrange, Internet est là mais il n'y a plus d'éducation, et les symboles on pris feu, sous des slogans de paix, la crise est née, sous des rêves d'amour, sida et latex ont entérré le rock, aujourd'hui c'est disco zoo et draguées pour baiser. Mais putain n'y a t'il rien a foutre ici que supporter le cul de cette société bien assise entre un restant d'humanité et le confort capitaliste que chacun serre dans sa main comme on serre le sein d'une nourrice.
Et puis la France...
Un américain disait "la France, Ah oui, c'est le pays qui se range toujours du côtés des vainqueurs" espèce d'inculte, Batard d'Américain, il avait bien raison.
J'en est marre d'entendre les mêmes conneries a longueur d'ondes, la même merde qu'on livre par kilotonnes a des milliards de crétins qui n'ont pas le choix.
Non la terre n'est pas ronde, elle est carrée, cablée, et nos coeurs avec. Et puis les extrêmes montent,et puis les gens ne lisent plus,la violence devient une communication, et les réflexions meurt sous les millions d'assauts quotidiens que nous livrent les microsofts et autre fascistes de la communication.
Ah la "communication", quel grand mot. Aujourd'hui le bruit rassure et le silence fais peur.
Ce soir je viens de te laisser un message pas tres joyeux, car se soir...c'est la fin d'une histoire d'amour, en tout cas la fin physique. Les êtres aimés des Dieux meurent jeunes.
Au moins les lettres ont plus le parfum des souvenirs et des coeurs que les conversations de nos portables. Quand je regarde un peu en arrière, j'ai le sentiment d'un jour et d'une nuit qui se sont croisés sans jamais vraiment accoucher du crépuscule ou de l'aurore qui font véritablement la beauté de la lumiere et des ténèbres.
Un jour...Posée comme une étoile, y'a cette photo de toi. Posée sur le bureau de cette chambre d'hotel, cette photo que je n'ai pas mais que j'imagine.
Mais ce n'est pas toi qui me manque, en fait il me manque celui que je fuis, je voudrais fuir ce que je connais, fuir ce qui nous appartiens, fuir ce que j'aime, je voudrais m'en aller vers un endroit.
Mais dites que c'est dur d'avoir 21 ans tout seul et j'ai mal a la tête et a l'univers entier et putain que c'est bon d'aller vite car nos jours sont comptés chère soeur d'aventures, car nos jours sont comptés chèr frère de luxure, et le décompté va vite.
La nuit est si belle se soir. Il pleut et le chuchotement des gouttes berce un monde qui s'endort.C'est Dieu qui pleure. C'est Dieu qui pleure! Au moins nous ne sommes pas seuls.
Finalement c'est un peu ca, le ciel est le seul vrai compagnon de larmes, c'est un peu triste, mais c'est deja ça...

A Nous,

Damien. "



Parce que c'est en quelque sorte une drogue. Parce que rien ne peut le remplacer. Il réchauffera toujours mon Coeur. A ta Santé...


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