J'avais promis de plus publier. J'ai pas su, faut que je dise, peut être que je blablatte un peu trop, c'est vrai. J'ai mal aux dents, je parle coumme Cha, et ma famille ne m'est d'aucun secours. J'ai trop de poids sur les épaules, et même malgré ma carrure s'beaucoup trop. Ils veulent toujours que je veille sur eux, que je les surveille, s'pas ça le rôle d'une cousine, j'y peux quoi moi s'ils se font toujours expulsés du collège tous les quatre doigts.
Et si, je réponds pas aux messages de parrain, que veut-il que j'réponde, que tout vas bien, que j'ai bien dormi, que si je le fais pas c'est encore des reproches. A quoi bon, ces questions inutiles. Vous ne devez surement rien comprendre à ce que je dis, la vie de famille a ses inconvénients. Et tout ceux qui demande comment s'est passé le bac, comment on le sent. Qu'est-ce qu'on en sait, et puis je me vois pas à la fac, Jsuis trop petite dans ma tête pour ça. Ca m'fout le bourdon.
Et puis, pourquoi il faudrait toujours se justifier auprès de tout le monde, pourquoi si j'préfère aller là plutôt que là, on me le reproche. J'veux pas être indispensable, d'ailleurs je ne l'suis pas. Peut-être que j'aime pas qu'on me reproche pleins de trucs, je n'saurai pas être parfaite. Ca sert à rien ce que j'écris là. Ce sont des pensées comme ça. La fête des terminales est annulée parce que pas assez de participants, c'est dingue ce manque de motivation, pour une fois qu'on pouvait s'amuser tous ensemble. J'commence vraiment à comprendre les adultes : Les jeunes sont vraiment cons.
Y'a des choses que je voudrais dire, pour me "libérer" mais je trouve pas les mots, ni même les gens qui pourraient comprendre et me dire les mots pour me rassurer. Ca fait un peu égoïste, je sais. L'être humain n'est jamais heureux, jamais content de ce qu'il a, on est pitoyable au fond. J'voudrais vivre simplement moi, un peu d'eau, un peu d'amour, se sentir bien, la nature, pas d'travail, la Liberté.
J'voudrais serrer tout le monde fort fort dans mes bras, comme si on voulait faire ressentir tout l'amour que l'on éprouve à ces quelqu'uns. Je le fais jamais, pourquoi, pourquoi j'ose jamais faire les choses.
Je sais, je me plains encore hein, inchangeable. Pourtant j'aimerai bien changer. De toute façon on est jamais assez bien dans cette société. On voudrait être ceci celà, et pas çà ou çà. J'veux plus être Hors-norme. Je m'excuse.
Je vais tenter d'animer l'anniversaire de Charlotte avec Julien et Mama. Un peu d'chaleur infantine me fera le plus grand bien. J'espère réussir, c'est comme un objectif. J'veux pouvoir donner du bonheur aux autres. Vendredi, c'est les 5 ans de Clara, ça passe vite, je me souviens encore quand je la tenais toute petite dans les bras. On devrait en profiter.
J'aimerai me barbouiller de chocolat, faire de la peinture sur corps, aller camper avec mes amis, faire un plan galère comme ça à la dernière minute, sauter en parachute, faire du trempolin, faire une virée en rollers, écrire dans le sable, emmener ma fieuille à Disney, faire un cache-cache dans un grand parc, m'allonger dans un champ de coquelicots, serrer quelqu'un dans mes bras, toucher une coccinelle, être un pirate, regarder encore Denver le Dinosaure, ou même les Minikeums, chanter à tue-tête, ne pas être timide, ne plus entendre la voix de Sarkosy...
J'aurai voulu publier quelque chose de potable, un échec comme d'habitude.