Jours-Etranges

Non, Je n'suis pas un Ange.

Mardi 24 mars 2009 à 18:27

Elle se frotta les yeux plusieurs fois. Avait-elle rêvé ? ou cela c'était il vraiment passé ?

Il se trouvait là devant elle, ses yeux sombres plongés dans les siens, débitant toutes ces paroles dont elle ne comprenait pas le sens, ni même le sujet, comme si elle eut perdu l'ouïe l'espace d'un temps. Elle était absorbée par son regard, si beau, si fixe, si profond, qu'elle n'arrivait pas à s'en détourner. Elle ne désirait qu'une seule chose, qu'il la prenne dans ses bras pour la serrer aussi fort qu'elle voudrait le faire, frôler ses lèvres du bout des siennes. Elle se contenta juste de lui ébouriffer les cheveux, geste quelque peu banal mais par lequel elle espérait lui faire comprendre ses désirs, elle n'en tira qu'un sourire, chaleureux, amical même. Elle le lui retourna, certes un peu déçue, mais ne baissant pas les bras pour autant. Elle continuait de fixer son regard, tandis que lui débitait toujours des choses qu'elle entendait à peine. Elle espérait encore qu'il fasse quelque chose, rien qu'un tout petit geste qui puisse lui montrer qu'elle pouvait y aller, qu'elle avait sa chance. Attendre ça lui paru une éternité, mais elle y croyait. Au final, elle cru entrevoir cette chance lorqu'au détour de la conversation, il effleura timidement son avant-bras, sans arrières pensées quelconques pour lui sans doute. Elle pris son courage à deux mains, et le pris dans ses bras d'un coup; sans un mot, le serrant aussi fort qu'elle pu contre sa poitrine. Sentant ses mains à lui se refermer dans son dos, elle souriait, tout en étant fière  d'avoir réussi à faire ce dont elle rêvait depuis qu'elle le voyait. Elle déserra son étreinte, encadra son visage  entre ses mains pour y déposer ses lèvres sur les siennes. Echangeant ainsi une part d'eux même, ils restèrent un moment bouche contre bouche.

Tout redevient flou. La réalité reprit le dessus. Oui, elle avait bien rêvé, elle etait assise dans l'herbe du parc, ses copines toujours absorbées par leurs conversations sur les mecs, le shopping et le sexe, n'avaient même pas remarqué son silence. Elle releva la tête et compris alors pourquoi elle avait laissé son esprit vagabonder un moment en pensant à lui. Il était là, avec ses potes, en pleine partie de football ou handball, elle ne savait pas trop vu la façon dont ils jouaient. Elle le fixait, juste pour voir s'il se tournerait vers elle, elle que personne ne remarquait jamais du fait de sa banalité, selon elle. Et comme elle le préssentait, ce n'est pas sur elle qu'il se retourna mais vers un groupe de filles, mini jupes, nombril à l'air et talons aiguilles. Autrement dit, ce qu'elle ne serait jamais. Elle compris alors qu'une fois de plus, elle ne faisait que s'illusionner sur des choses qu'elle n'aurait jamais, comme elle sait si bien le faire. Elle s'en contenterait, comme d'habitude pensait elle. Elle se retournait vers ses copines essayant de suivre leur conversation. Elle ne cessait de se dénigrer intérieurement d'être aussi nulle, mais si seulement elle avait vu que ce n'était qu'un bref regard d'indifférence, de quelques secondes, qu'il adressait à ses filles, comparé à celui qu'il lui lança lorqu'elle fut retournée, désespérant de ne jamais l'approcher.

Lundi 23 mars 2009 à 18:54

Je suis d'humeur morose aujourd'hui, enfin c'est ça de faire le tri dans ces affaires, retomber sur de vieilles choses. Mes cours de medecine, par exemple, ça fait un choc de se dire que tout est fini au final, que moi contrairement aux autres j'ai raté. Mes vieilles affaires, et celles des autres aussi, celles qui ont appartenues aux amis, aux exs, tout ces mots.

J'ai aussi vidé mon appart', c'est un peu comme si je voyais ma vie d'étudiante s'envoler devant mes yeux, dire adieu à tout ça. La forte impression d'être bonne à rien, et encore j'ai même pas la certitude d'arriver à quelque chose dans la vie. Etre là chez soi à ne rien faire, pendant que les autres vont en cours, merde.

Mince, j'étais boosté depuis un certain temps, m'étonne pas que ca dure pas. Oh, shit, Mr Magnewzeski avait raison je suis "Le jour et la nuit", inconstante, lunatique et pleine de regrets.

Puis, je sais même pas ce que je fous là, tiens.

Let me dream that I'm a Good girl. Anyway.

Mardi 17 mars 2009 à 14:46

J'ai la patate ! Peut-être parce que le beau temps revient, je sais pas trop. Je suis motivée pour tout, j'ai même enfin commencé à réviser mon concours. Je me sens plutôt bien, j'ai envie de partir en vacances, faire du vélo, du roller, du badmington aussi tiens ! Ou tout simplement me poser dans un parc au soleil avec les toupins, vagabonder dans les champs. Peu importe, j'ai le sourire c'est l'essentiel dirons nous. Alors qu'en ce moment, je n'entends que les gens râler à droite à gauche, pour les grèves, les ceci, les cela, je n'y prète pas attention. I just wanna smile. Je sais même pas pourquoi je poste ça, on s'en fout nan ?

Je prends plaisir à revoir mes vieux copains de seconde. C'est comme si rien n'avait changé, j'ai l'impression de revivre cette année merveilleuse chaque fois que je croise leur regard. Et pourtant on a tous changé, pris des voies différentes, mais j'ai comme l'impression que c'est comme si je n'les avais jamais quittés. J'aime ça.

Ah puis, j'ai perdu une longue amitié pour en retrouver une autre. Et bizarrement, je n'en souffre plus, c'est une nouvelle chance. J'ai pu parlé avec Julien, au fond c'est ça, rien ne vaut le blanc des yeux pour creuver un abcès. Je pense que ça n'pouvait qu'être bénéfique.

J'ai énormément de choses de prévues si bien que j'ai peur d'en oublier, entre la Revue Medecine, les anniversaires, les revoyures, Disney, Holiday Green, je n'sais plus où donner la tête mais ça m'plait bien =).
Le printemps revient on dirait, je savoure mes clopes au soleil dans le jardin, les pieds nus. J'ai qu'une hâte aussi, celle de retourner au centre pour m'amuser avec mes gosses, enfin peut-être !

Enfin tout ça pour redonner signe de vie. Tu vois Vincent, je l'ai fait cet article et il est naze heureux ? Dire tout ça me semble dépourvu d'intêret et tellement ennuyeux à lire. Je n'sais pas raconter les moments de joie, le bonheur et toutes ces choses positives en fin de compte ! Mais tant pis, il faut bien refaire peau neuve un jour.

Ah puis, j'irai jeter des cacahuètes sur la tête à Mickey, pour me calmer.

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"Un jour, j'ai planté une fleur. Cette fleur a eu du mal à se developper, mais une fois à son apogée, elle était délicieuse. Cette fleur, il faut l'entretenir par de petits détails, la soigner avec amour, même si parfois elle se courbe ou se fane. Toujours elle retrouve ses couleurs. Et çà me rend heureux. Cette fleur c'est notre amitié."

[Ni Pd, ni juif,
ni vendeur de spliffs,
ni fils de, ni franc mac,
ni rebeu, ni black,
ni blond aux yeux bleus,
ni roi de la banlieue.
Juste une France qui a
les boules.]

Samedi 17 janvier 2009 à 21:35

Je rentre de chez mon parrain. A vrai dire, je me sens un peu confuse, révoltée voire indignée. Le sujet est encore revenu sur le tapis : Les Homosexuels. Mais putain, c'est quoi le problème ? En quoi, c'est plus choquant de voir deux mecs ensemble plutôt qu'un gars et une fille. Je n'arrive pas à être d'accord avec eux. Pourtant je ne juge pas leur point de vue. Mais pourquoi, eux, ne comprennent-ils pas que mon avis diffère du leur ? Je sais pas, j'ai jamais été choquée de voir deux personnes du même sexe ensemble. "C'est dégeulasse. C'est pas normal. Ils devraient se cacher. On ne devrait pas leur porter autant d'importance. Ils ne doivent pas avoir les même droits que nous." Etc... Toutes ces idées qui me foutent la gerbe. Merde, bordel ! C'est quoi la normalité à la fin ? Pourquoi ça devrait être comme ça et pas autrement ? J'trouve ça tellement pitoyable, cette intolérance. On est une société décadente parce que les jeunes approuvent un peu plus les différences que les anciens ? Je comprends pas qu'on puisse haïr quelqu'un parce qu'il est différent ou qu'il ne prône pas les mêmes idées que nous. En fait, j'étais quand même assez contente qu'on aborde le sujet et que parrain soit de mon côté. Je sais pas, peut-être que je suis subjective parce que j'en cotoie, ou alors est-ce eux qui n'sont pas objectifs de part leur répugnance née ? Pourquoi les homosexuels sont un problème pour la société d'après eux, ah oui, la reproduction ben tiens ! Comme si un couple à la base c'était juste pour la reproduction. Mais qu'on arrête ces idées bornées. Alors je sais pas si c'est un problème de génération, j'arrive pas à être comme eux, et je ne veux pas l'être, je continuerai toujours de croire qu'un couple homo peut aussi bien éléver un enfant qu'un couple hétéro. Et puis mince, c'est comme si le mixage des couleurs de peau ou des religions posaient problème. Ca finira comme ça. Je n'ai pas pu me retenir qu'avec leur façon de penser, si on était tous comme ça, on aboutirait à un Holocauste. Oui, parce qu'au final c'était ça pour les nazis : "Tiens, les juifs ne sont pas comme nous, ils sont infférieurs, ne comptent pas, ne devraient pas exister puisqu'ils ne sont pas normaux." Peut-être que j'ai trop d'espoir dans la société pour croire qu'elle évolura sur ces sujets.

Je sais même pas à quoi ça sert de debiter la dessus. Puisque à près tout "à force d'être tolérante, tu te feras marcher dessus et te feras écrabouiller." Et bien, qu'il en soit ainsi, mais ça sera la conscience tranquille. Je n'me bornerai pas à vouloir perpétuer des coutûmes qui me donnent des hauts le coeur. Après tout, l'amour ça n'se discute pas qu'importe la tournure des choses. Alors quoi ? Suis-je trop jeune pour comprendre tout ca ? Suis je trop optimiste ou utopiste ? Je n'sais pas ! Qu'importe, les différences me plaisent et j'ai l'espoir qu'un jour, les mentalités changent. Je lève mon verre à la diversité, je lève mon doigt aux intolérants. Qu'on s'le dise.

"Si demain, Si demain dans ta rue, Si demain dans ta ville, On te montre du doigt, Parce que tu as les cheveux comme ça, Parce que tu t'habilles comme ça, dis leur, Dis leur que se sont des pervers !"

Mardi 16 décembre 2008 à 19:06

Ayé. Je suis réellement en période de révisions. J'avoue ne pas savoir où tout ça me mène. D'un côté me dire que mes 13h de boulot par jour me récompenseront peut-être. De l'autre toujours cet échec qui n'me laisse rien espérer de bon. Je me demande souvent si j'ai bien fait de redoubler. Si c'était pas un peu prétentieux de ma part, de croire que j'avais ma chance. J'ai besoin de changer d'air et je n'peux pas.

Alors, j'attends samedi. Le moment où je verrai mes vieux copains, que j'n'ai pas vu depuis belle lurette. Je sais que je ne devrais pas mais j'en ai besoin. Qui plus est je loupe l'anniversaire de Chloé. J'avoue que je culpabilise un peu. Mais je n'peux pas tout faire.

Tiens, j'ai rêvé d'un truc con. J'étais artiste de cirque. Ce qui me marque c'est que ce n'est pas la premiere fois. C'est assez bizarre. Ai-je besoin qu'on s'interesse à moi ? Je sais pas. C'est pas ma préoccupation d'habitude. Enfin là j'ai pas envie de grand chose, mis à part que quelqu'un d'unique s'interesse à moi. Tout court. Ouai, je sais éternelles questions existencielles sur l'amour et ses déboirs. Il m'arrive de repenser à Lui, souvent d'ailleurs. Et c'est bizarre, comme si j'n'arrivais pas à me tourner vers le futur. Je n'sais pas comment je me sentirais si je le revoyais et que nos sentiments n'étaient pas réciproques. D'ailleurs c'est un peu ça qui me fait le plus peur. Je m'éprends à rêver de repartir en Irlande avec Eux. J'en meurs d'envie à vrai dire.

C'est tout con, mais ne serait-ce que serrer quelqu'un dans mes bras, passionnément, me ferai le plus grand bien. (Nan ! Je n'suis pas romantique, loin de là). Ne plus être l'histoire d'une nuit.
Tout çà n'est qu'un fouilli d'émotions, mal transcrites comme d'habitude. Pardon.

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