Ah puis sans dec', j'aime ma famille. " P'tain faut trop qu'on se fasse cette soirée joint familial hein Julie ! ".
Et puis sans quoi, je redouble hein. Mais bon çà tout le monde le sait. Chouette, une année de merde encore en perspective. J'arrête la danse ? Va falloir profiter de ces vacances, merde. Tah, moi qui voulais faire une soirée à la maison çà semble mal parti si la pluie continue et que le jardin ne dégorge pas. So, We'll see.

Enfaite, j'écris un peu là, n'importe comment, n'importe quoi. On a pas toujours quelque chose d'interessant à dire. Et puis je m'énerve moi-même d'accentuer çà sous l'effet de " la cigarette qui fait rire " comme dirait Marianne.
J'ai envie de pleins de choses, et je me bouge pas pour les réaliser. J'aimerais partir en vacances-campings avec mes amis, marcher sous la grosse pluie, revoir les gens de la fac, aller à la playa. Et plein d'autres choses encore. Revoir mes gamins du centre, faire une BA, aimer quelqu'un réciproquement. Ah, Let me dream please.

Allez quoi, Sortez-moi, Enivrez-moi, Droguez-moi et Baisez-moi ! (La Touffe, je réclame mes dus là.)

Et puis, Aime-moi, toi là ! Just You.

J'ai pas grand chose à dire. J'ai jamais trouvé ma vie plus monotone qu'en ce moment. 5 semaines, 5 semaines de révisions. Autant se pendre. Et je fais tous le jours la même chose. Je me lève, fume et bosse. Tous les jours depuis 28 jours, 672 Heures, 40 320 Minutes, 2 419 000 secondes. Et puis je ne vois personne. C'est çà le plus dur enfaite. Enfin si, les amis qui viennent passer le bonjour à l'improviste, ou encore la degustation de Ben & Jerry's. Les 2 seules éléments marquants. Et puis parfois je m'égare. Mes rêves, mes illusions et mes angoisses. Alors je pense, je pense à tout ce que je pourrai faire dans 2 semaines. Des fois, je voudrais tout laisser tomber. Tout.

J'ai envie d'un voyage en train. Avec qui, je sais pas. Cà, là, partout, nimporte quand. Vivre à même l'amour. Certains me manquent, c'est comme çà on y peut rien. Et puis il y a lui, lui a qui je n'peux pas m'empêcher de penser en voyant des mots tels que "Glioblastôme". Et des fois, je regrette. Je regrette de n'pas pouvoir dire aux gens tout ce que j'aimerai leur dire. Un simple "Je t'aime", un simple geste ou même un sourire, qui voudraient tout dire. J'aimerai pouvoir donner le sourire. Quoi de plus fabuleux que faire esquisser un sourire sur un visage malheureux. Mais j'ai pas les mots.

Toucher l'instant. De ses doigts frêles, les mains douces. Caresser sa peau. Et recommencer, encore et encore. M'enivrer de ces sourires. Sourires de tous. Et puis du pauvre vieux là, assis dans la rue. Juste un sourire.

Je me perds. Pardon.

[ Je suis une Junkie qu'ils disent. Oui, une Junkie d'la vie ! ]

Les doigts me picotent. L'envie d'écrire çà, là. Pas grand chose. Je sais pas pourquoi. Tout se bouscule un peu partout dans mon crâne. Qu'est-ce que je fous là. Je sais pas à quoi je joue, les rêves, l'avenir, la réalité. Tout se perd tout se mélange. Je n'y comprends rien. Au final, on est tellement bien là, dans nos pensées à nous illusionner sur tout un tas de choses qui ne se passeront certainement pas. I'm scared. Enfaite c'est çà, je peux pas faire sans çà. J'ai l'impression d'avoir profiter de ma vie comme il le fallait mais pas assez. J'en redemande. L'impression d'être paumée, de ne pas savoir quoi faire. Quelque chose qui manque à ma vie, sans savoir vraiment quoi. Pourquoi est-ce qu'on ressent toujours ce besoin de trouver le Bonheur, alors que l'on en connait à peine la définition.

Et pourtant, les moments de joie, je les enchaine. J'ai laché l'affaire. Ma vie étudiante se résume facilement : Alcohol, Drugs & Rock'n'roll. Et c'est si bon. Tiens, la revue de medecine, l'exemple type de soirées dont je voudrais ne jamais me passer. L'excitation des sens. Là, à ce moment là, celui où tu te sens bien. Qu'importe ce que les gens pensent, tu ne calcules plus rien. Les visages des gens ne te reviennent que très peu. Les mots échangés avec ces personnes qui sont exactement dans le même état. Ces gens qui ne cherchent pas à savoir que tu es bonne ou non. C'est plus que çà un contact humain. Les souvenirs qui reviennent peu à peu. On échange ce qui nous revient avec ces gens là que l'on a connu la veille. On est tous fous. Et c'est si bon. Je veux encore m'enivrer de toutes ces choses. M'enivrer la vie.

Alors, pourquoi j'ai le goût d'amertume aux lèvres. Je n'sais pas. Je pourrai me contenter de ce que j'ai. Pourquoi je veux à tout prix plaire. Pourquoi je ressens l'envie de me laisser planer à chaque bouffée. On s'en fout après tout. Vous ne devez absolument rien comprendre. D'ailleurs moi non plus je ne me comprends pas. Il me reste tant de choses à faire. Je veux l'apprivoiser, goûter ses lèvres, l'aimer. Je rêve. Allez quoi, mais que c'est beau la vie.

" Tu y crois toi ? La magie des rencontres et la peur de mourir. Doit y'avoir autre chose. Tu sais bien quoi, l'ivresse et puis la fête. Oh putain, j'ai du mal. Et l'envie de s'y perdre dans les nuits l'un dans l'autre, peut-etre j'y ai cru. Je sais plus. Je sais plus. "

« C'est quoi s'bordel avec l'amour là ? Comment ça s'fait qu'on devient dingue à c'point ? T'imagines le temps qu'on passe à s'prendre la tête là d'ssus ? Quand t'es seul tu t'plains, est-ce que j'vais trouver quelqu'un ? Quand t'as quelqu'un, est-ce que c'est la bonne ? Est-ce que je l'aime vraiment ? Est-ce qu'elle m'aime autant que moi je l'aime ? Est-ce qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on s'sépare ? Est-ce qu'on peut réparer les choses quand on sent que ça part en couilles ? Toutes ces questions à la con qu'on s'pose tout l'temps là ! Pourtant on peut pas dire qu'on y connait rien, qu'on y est pas préparer quand même ! On lit des histoires d'amour, on lit des contes, on lit des romans d'amour, on voit des films d'amour ! L'amour, l'amour, l'amour, l'amour là ! »