" Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants. "

Je crois que là, c'est la partie la plus difficile à retransmettre. C'est jamais évident d'expliquer ce que l'on ressent pendant et après un concert d'Indochine. On était là à 13h45, difficile de se lever après un concert de Tryo. Les Indofans étaient déjà là, on était pas loin d'une centaine au début de l'après-midi. Les barrières de la file ont été installées à 14h, la foule se ressère, les coeurs palpitent, on tourne une vidéo. C'est du corps à corps. Les premières portes n'ouvrent qu'à 17h, c'est la cohue, on court malgrè les interdictions des vigiles. Lilia et moi gagnons quelques places. On est à la deuxième étape et quelle satisfaction quand on entend la demoiselle de derrière se plaindre parce qu'elle est arrivée à 5h du mat' et qu'elle s'est faite grillée. On est photographié de partout, la foule est en délire, On est compressé comme des sardines, portés par les corps des uns et des autres, les malaises s'enchaînent et les vigiles n'ouvrent toujours pas les portes. "Arrachez vos souches, vous nous donnerez que la petite partie !". 17h40, ouverture des secondes portes, les vigiles tentent tant bien que mal de nous calmer, mais c'est peine perdue. On se rue comme des fous vers la 3e étape sans donner nos souches. Là, on nous fait asseoir et on attends. Je sais plus l'heure à laquelle on est rentré, ils ont ouverts les portes, on a tous courru comme des tarés. Célia et moi arrivons au 6e rang à droite du T (Du côté de Boriiiiiiiiiis !). Je zappe les deux premières parties, s'to pas interessant. On a des tonnes de malaises dans la fosse, on manque tous d'air, compressés comme pas deux. 22h45, les filles aux tambours apparaissent, Indo fait son entrée avec Dunquerke, c'est la débandade, l'hystérie, les hurlements. On finira au 2e rang poussées par les timbrés de derrière. A noter, que les pics sur les sacs pendant un concert s'pas le top, pour nos pauvres dos, pitain. Enchaine Alice et June, ça bouge et chante de partout, les vieux comprennent pas trop ce qui se passe, La foule chante un Joyeux anniversaire à Marco qui sera fait officiellement par Nico un peu plus tard. S'ensuit Marilyn, très sensuelle et calme un peu la foule. Punker, Mao boy, Ladyboy reprises en coeur, suivit de J'ai demandé à la lune chanté par la populasse. Pink water, j'ai pensé à Mama, tout le temps d'ailleurs. June, toujours aussi admirative devant le clip sur les écrans. Electrastar. 3 nuits par semaine, là je crois que j'ai jamais autant adulé cette chanson. Nicola, nous offre une fois de plus une partie de son corps, le tee-shirt se soulève, les mains caressant délicatement le ventre (que soit dit en passant, je trouve magnifique) avant de descendre encore plus bas, c'est explosif. Apparition de l'horrible singe, c'est le Club Miss Paramount : Miss Paramount, Popstitute, Steph II et Astroboy. Le groupe remercie (l'éternel "Putain d'concert, Putain d'public" de Nico) et  s'en va. La foule scande Indochine de tous côtés à s'en casser les poumons. Ils reviennent, Crash me, je crois que c'est le meilleur clip d'Indo, Nico est magnifique dedans, mal rasé, on en mangerait xD. Là c'est l'appotéose, 3eme Sexe," rendue plus humaine " piano et voix, la pluie qui se met à tomber délicatement. J'ai le coeur en compote tellement j'adore. Le groupe poursuit avec Vibrator, la chanson sur laquelle Boris dévoile toujours son corps, cette fois-ci on a pu admirer ses jolies fesses. Les spots bleus descendent, on sait tous ce que cela veut dire, L'aventurier, les premières notes jouées on lance les "pa la la la la la", La fosse se déchaine, tout le monde, chante à pleins poumons, c'est l'hystérie, la pluie est de plus en plus forte, rafraichissant le public. La dernière chanson, de l'anglais puisqu' à vrai dire je n'ai rien compris des paroles xD : Spin me round. C'est fini, on remercie le groupe comme il se doit, les membres défilent sur le T pour nous saluer, et quel plaisir de les voir de si près. Je revois encore Nico, allongé à plat ventre sur l'avancée à 1 mètre de nous, Mr Shoes nous serrer les mains, Boris nous envoyer ses bisous. Oli et Matu, on les a moins vu, Oli toujours aussi discret et mystèrieux, c'est ça que j'aime bien chez lui. Néanmoins, j'aurai aimé que le groupe zappe un peu l'époque Paradize pour faire des plus anciennes, également étonnée de ne pas avoir entendu Punishment Park, qui appremment a été empéché à cause de la pluie. Ce fut 2h de concert, 2h de pure folie, mes articles sont de plus en plus naze au fil des concerts ^^.

En écoute (y clique sur les titres rouges et hop, s'magique xD) :

" Je pourrai sauter dans le vide pour t'impressionner. T'imaginer ces quelques instants me regarder tomber ". [Pauvre Garçon.]

" Pourquoi tu ne m'as pas assez serré, Petite soeur petite fleur, à me faire péter le coeur de bonheur ". [Je ne vivrai pas sans toi.]

" Quand dans ma vie c'est tellement laid, à faire slammer un curé. Je ne m'écroule pas non, Il y a Roberta ". [Roberta.]

" Il faut faire gaffe, Il y a des mots qui tuent, Il y a des mots qui puent, des mots qui saccagent des mots qui arrachent, des mots qui abîment à jamais le coeur ". [Menteur.]

Je vais tenter d'animer l'anniversaire de Charlotte avec Julien et Mama. Un peu d'chaleur infantine me fera le plus grand bien. J'espère réussir, c'est comme un objectif. J'veux pouvoir donner du bonheur aux autres. Vendredi, c'est les 5 ans de Clara, ça passe vite, je me souviens encore quand je la tenais toute petite dans les bras. On devrait en profiter.

J'aimerai me barbouiller de chocolat, faire de la peinture sur corps, aller camper avec mes amis, faire un plan galère comme ça à la dernière minute, sauter en parachute, faire du trempolin, faire une virée en rollers, écrire dans le sable, emmener ma fieuille à Disney, faire un cache-cache dans un grand parc, m'allonger dans un champ de coquelicots, serrer quelqu'un dans mes bras, toucher une coccinelle, être un pirate, regarder encore Denver le Dinosaure, ou même les Minikeums, chanter à tue-tête, ne pas être timide, ne plus entendre la voix de Sarkosy...

Ils étaient à la plage en famille, à berck. Elle se dorait au soleil tachant de cacher ses formes disgracieuses, les cousins jouaient dans l'eau, les adultes parlaient de choses de grandes personnes, ce qui ne l'interessait pas vraiment. Son grand-père était là, dans son siège, un cigard à la main. Un cousin avait laissé trainer là un pistolet à eau, le grand-père s'en empara oubliant la douleur de l'âge, il ne mit pas longtemps à l'asperger de la tête aux pieds, Elle fit un bond s'empara du pistolet et l'arrosa à son tour. Il se mit à lui courrir après, ils riaient aux éclats. Sa mère lui lança un bref " Fais pas courir ton grand-père, il est fatigué et il a mal ! " Voyait-elle seulement comme il était heureux. Un sourire bêta sur les lèvres, qu'on avait pas vu depuis des mois. Il la rattrapa, et se débatti de toutes ses forces pour avoir le fusil, il n'avait plus de force, elle savait qu'il n'y arriverait pas, elle le laissa sans emparer. Pourtant, elle aurait voulu le serrer, lui, son vieux, fort dans ses bras, si fort à s'en faire mal aux bras. Il finit ce qu'il voulait accomplir et ils se jetèrent à l'eau comme au bon vieux temps.